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Il est particulièrement difficile de gérer un incident dans un hôpital, compte tenu notamment de la vulnérabilité des patients.

Une situation d’urgence dans ce type d’établissement doit impérativement être signalée aux intervenants adéquats et traitée dans les meilleurs délais.

Découvrez comment Ziekenhuis Netwerk Antwerpen (ZNA), le plus grand prestataire de soins de Belgique, a déployé le système de notification de masse d’Everbridge en quelques semaines, avec prise en charge de la langue locale, pour répondre à ce défi majeur.

Alors que la pandémie de COVID-19 a bouleversé le monde des voyages d’affaires internationaux, les organisations doivent réagir avec des plans agiles et complets, capables de prendre en compte des environnements de risque et des exigences réglementaires en perpétuelle évolution. De nombreuses organisations sont appelées à réviser les grandes lignes des anciens plans afin de les adapter à la réalité.

Remplir son devoir de protection et intégrer les pratiques de gestion des risques liés aux déplacements

Alors que la pandémie de COVID-19 a bouleversé le monde des voyages d’affaires internationaux, les organisations doivent réagir avec des plans agiles et complets, capables de prendre en compte des environnements de risque et des exigences réglementaires en perpétuelle évolution. Les employés s’attendent désormais à ce que leurs employeurs adoptent des mesures de sécurité plus strictes. En outre, il est plus que jamais impératif que les organisations  se dotent de normes en matière de devoir de protection. Outre les changements et les perturbations des voyages liés à la pandémie (notamment l’annulation de vols et la fermeture des frontières, ainsi que les exigences en matière de vaccination, de tests et de mise en quarantaine), l’environnement mondial des menaces inclut toujours d’autres événements critiques tels que les graves intempéries et l’agitation sociale. 

De nombreuses organisations doivent réexaminer les anciens plans de gestion des risques liés aux déplacements professionnels, puis en réviser les grandes lignes afin de les adapter aux réalités auxquelles notre monde est désormais confronté. Pour assurer la sécurité de vos employés et la protection de votre organisation du point de vue juridique, votre solution de gestion des risques liés aux déplacements professionnels (TRM, Travel Risk Management) doit proposer des alertes précoces en temps réel ainsi qu’une surveillance prédictive des risques, et se montrer aussi fiable que le monde est imprévisible.

Pour les organisations, il s’avère également très avantageux de considérer leur solution TRM comme faisant partie d’une stratégie de gestion des risques globale. Il est vrai que les plans TRM assurent la sécurité de vos employés en déplacement, mais comment les organisations peuvent-elles prouver qu’elles respectent les normes relatives au devoir de protection des employés en permanence, qu’ils soient sur la route ou non ? Par ailleurs, comment votre stratégie de gestion des risques peut-elle tenir compte des biens et des installations de l’organisation ?

Bruce McIndoe, leader dans les domaines de la gestion des risques, du voyage et de la surveillance, nous éclaire sur la question :

« Le devoir de protection établit les responsabilités d’une organisation envers ses employés. Il s’agit notamment de sécuriser le lieu de travail, de prévenir les risques pour la santé et de veiller à ce que des pratiques de travail sûres soient mises en place et suivies. Il y a beaucoup à faire dans ces différents domaines, et les différents responsables sont tenus de s’assurer que rien ne passe entre les mailles du filet. »

La capacité d’une organisation à répondre à un ensemble de normes exigeantes en matière de devoir de protection repose sur l’adoption d’une approche plus intégrée de la gestion des risques. De nombreuses organisations ont déjà dû mettre en place des équipes transversales pour faire face à la pandémie, ce type d’équipe étant naturellement appelé à évoluer à l’avenir vers le maintien de la résilience opérationnelle. Passer d’un groupe de travail dédié à la pandémie de COVID-19 à un département de gestion des risques liés aux personnes s’inscrit dans la continuité globale des efforts de ce groupe et assurerait une approche proactive face à toutes sortes de situations de crise futures.

Bruce McIndoe précise : « Alors que l’expression “risques liés aux personnes” est souvent employée pour faire référence aux risques humains tels que la négligence, la fraude et le vol, il faut plutôt y voir l’application des principes de gestion des risques à la protection des personnes en tant qu’actifs stratégiques. En tant que tel, la gestion des risques liés aux personnes consiste à prendre les mesures nécessaires pour identifier, évaluer et limiter les risques pesant sur le personnel ou induits par ce dernier, et à réagir efficacement en cas d’incident. »

Un programme de gestion des risques liés aux personnes doit reposer sur une dizaine de groupes de processus clés (KPA, Key Process Area) :

  1. Politique et procédures : une infrastructure qui soutient le développement, la mise en œuvre et l’amélioration continue des politiques et des procédures, les procédures individuelles telles que les SOP (Standard Operating Procedure) étant prises en compte dans chaque KPA.
  2. Formation : un dispositif visant à garantir que le personnel dispose des compétences nécessaires pour se conformer à la politique et aux procédures du programme, les blocs de formation individuels étant évalués dans le KPA correspondant.
  3. Évaluation des risques : une méthodologie cohérente et documentée pour évaluer les risques, qui sert de base au processus décisionnel global.
  4. Informations sur les risques : des renseignements dérivés de l’analyse de l’évaluation des risques, permettant de s’assurer que toutes les personnes potentiellement concernées comprennent la nature du risque.
  5. Limitation des risques : des stratégies et des solutions aboutissant à un niveau de risque acceptable pour toutes les parties prenantes.
  6. Surveillance des risques : une surveillance continue des menaces ou incidents potentiels susceptibles de toucher le personnel, associée à un processus simple permettant de signaler les problèmes et d’obtenir de l’aide.
  7. Réponse et reprise : la capacité à réagir de manière proactive afin d’éviter ou de limiter les pertes et de reprendre les activités habituelles dans le délai souhaité, ce qui implique généralement une localisation du personnel, une surveillance proactive des menaces, des contrôles de l’état de santé, l’adoption de mesures de protection et des procédures relatives à la sécurité des personnes.
  8. Notification : une solution qui garantit que toutes les personnes concernées par un risque affectant le personnel reçoivent les informations nécessaires, en prenant en charge les communications internes et externes, notamment les notifications aux parties prenantes, l’escalade d’informations et les demandes de renseignements.
  9. Gestion des données : création et conservation des données nécessaires à la surveillance et à la gestion d’un programme de gestion des risques liés aux personnes robuste, conforme aux exigences relatives à la confidentialité et la sécurité. Ces données concernent les profils du personnel, les informations de contact, la localisation des personnes et d’autres informations connexes sur les installations, les lieux d’exploitation, les déplacements, les ressources et les processus. Les données du programme destinées à appuyer la surveillance, les rapports d’incidents et les renseignements concernant les menaces sont également incluses, à la fois en interne et par le biais d’applications tierces.
  10. Communication du programme : des communications stratégiques dans toute l’organisation, qui assurent une bonne compréhension des responsabilités, tant au niveau de l’organisation qu’au niveau individuel. Par ailleurs, les gestionnaires de voyages doivent personnaliser les paramètres des déplacements dans leur système en fonction des politiques de leur entreprise, qui peuvent intégrer une évaluation du risque propre à chaque destination. En cas d’itinéraire non conforme à ces paramètres, le système pourra ainsi générer une alerte automatique. Le système doit être configuré de sorte à envoyer l’alerte au voyageur, au gestionnaire de voyages et/ou aux responsables régionaux chargés de la sécurité des voyageurs.

En suivant ces étapes, les entreprises peuvent respecter les normes relatives au devoir de protection, atténuer l’anxiété liée aux voyages d’affaires et assurer la sécurité des employés. 

Adopter une vision plus globale de la gestion des risques liés aux déplacements professionnels

L’objectif d’un plan de gestion des risques liés aux déplacements professionnels doit être de renforcer la résilience globale de l’organisation via une approche du risque non plus réactive, mais proactive. Mais cette proactivité et la limitation des impacts potentiels des événements imposent d’aller plus loin que la simple planification : vous devez protéger l’ensemble de votre personnel et de vos actifs, quel que soit le type d’événement critique qui les menace et l’endroit où ils se trouvent.

Les organisations qui envisagent de remanier leurs plans de gestion des risques liés aux déplacements ont ainsi tout intérêt à adopter une approche plus globale de la gestion des événements critiques (CEM, Critical Event Management). En intégrant la gestion des risques liés aux déplacements à une stratégie CEM, elles pourront en effet mieux protéger l’ensemble de leurs employés, qu’ils soient sur les routes, en télétravail ou dans des bureaux de l’entreprise. Par ailleurs, le recours à des stratégies CEM globales permet aux organisations de remplir leur devoir de protection, même si les bonnes pratiques en la matière ne cessent d’évoluer.

Si vous souhaitez en savoir plus sur la mise à niveau de vos programmes de gestion des risques liés aux déplacements professionnels, regardez cette vidéo à la demande : Gestion des risques liés aux personnes et cheminement vers la résilience agile de l’organisation. Bruck McIndoe, leader dans les secteurs de la gestion des risques, du voyage et de la surveillance, abordera les sujets suivants :

  • Résilience agile de l’organisation et obtention d’un aperçu global des vulnérabilités
  • Comment mettre en place un cadre de risque global et stratégique permettant de réaliser des économies, d’être plus compétitif et de protéger sa réputation
  • Bonnes pratiques permettant d’obtenir une vue à 360° des risques liés à votre personnel grâce à une surveillance et une coordination transversales

De quoi s’agit-il ?

Les PSIM (Physical Security Information Management) sont des logiciels d’hypervision conçus pour intégrer plusieurs applications de sécurité non connectées, permettre l’automatisation des workflows et des processus, et assurer le contrôle des dispositifs au travers d’une expérience utilisateur unifiée.

Ils peuvent fonctionner en tant que plateforme dédiée à la sécurité physique ou faire partie intégrante d’un système plus vaste de gestion des événements critiques (CEM, Critical Event Management).

Comment fonctionnent-ils ?

Les PSIM collectent et rapprochent les données d’événements provenant de systèmes de sécurité et d’information hétérogènes (vidéo, contrôle d’accès, capteurs, analyse de données, réseaux, systèmes équipant les locaux, cybernétique, etc.) pour permettre au personnel d’identifier avec précision les situations critiques et d’y répondre de manière proactive.

Quel intérêt présentent-ils ?

Les PSIM offrent de nombreux avantages organisationnels, notamment un contrôle accru, une meilleure connaissance de la situation et des rapports de gestion. Avec ces solutions, vous bénéficiez d’une meilleure efficacité et d’une connaissance accrue de la situation, ce qui se traduit par une réduction des coûts et un dispositif de sécurité optimisé, notamment en termes de surveillance et de conformité.

Fonctionnalités des plateformes PSIM :

Un système logiciel PSIM complet possède six fonctionnalités majeures qui permettent de le distinguer des autres formes de gestion de la sécurité physique :

  1. Intégration – Un PSIM offre une architecture ouverte permettant d’intégrer des données provenant de tout un éventail de dispositifs et systèmes de sécurité hétérogènes, quel que soit leur fournisseur.
  2. Analyse – Un PSIM fournit un moteur de workflow qui analyse et corrèle les données, les événements et les alertes pour identifier les situations réellement problématiques et déterminer leur priorité.
  3. Vérification – Un PSIM présente les informations pertinentes concernant la situation et les procédures opérationnelles standard (SOP, Standard Operating Procedures) en fonction des politiques de l’organisation.
  4. Résolution – Un PSIM prend en charge l’activation et le contrôle des dispositifs pour permettre aux utilisateurs de prendre des mesures et de résoudre les problèmes sans passer par d’autres systèmes logiciels.
  5. Rapports – Un PSIM structure les données des systèmes intégrés, offrant ainsi une source de référence fiable et unique à des fins de conformité, de reporting et de formation.
  6. Audit – Un PSIM assure également le suivi de l’ensemble des informations reçues et garde trace des interactions avec les opérateurs et des modifications du système, ce qui permet des analyses approfondies.

Que font les PSIM ?

Au-delà des avantages en termes de gain de temps et d’efficacité, une plateforme PSIM permet également de réduire les risques grâce à l’automatisation des tâches, au respect des politiques, à l’accélération des temps de réponse, à la précision des rapports intersystèmes et à la prévention des dépendances technologiques.

Un PSIM permet de mettre en œuvre des processus opérationnels essentiels à tout service de sécurité moderne, en particulier des initiatives d’amélioration continue des processus, des exercices de formation, des contrôles d’intégrité des systèmes, et bien plus encore.

Vérification des menaces :

Une bonne part des alertes parvenant à l’environnement de sécurité ne constituent pas vraiment des menaces. Elles doivent être classées par ordre de priorité en fonction du risque qu’elles présentent et de leur pertinence, en tenant compte de l’heure à laquelle elles apparaissent, de la localisation du personnel et de nombreux autres facteurs critiques. Une « gestion dynamique des alarmes » s’avère nécessaire pour repérer les alarmes « urgentes » qui indiquent qu’une action doit être entreprise. Les systèmes connectés et l’automatisation de processus tels que l’envoi d’alertes au personnel stratégique, la vérification vidéo et les accords de niveau de service (SLA, Service Level Agreements) contribueront à une bonne connaissance de la situation, à une prise en compte rapide des alertes et à des décisions éclairées.

Unification de la sécurité :

Les PSIM permettent à des organisations comme la vôtre de mettre en place une stratégie de sécurité convergente et unifiée. Voici quelques-uns des avantages qu’ils vous procurent :

  • Une connaissance complète de la situation couvrant tous les aspects relatifs à la sécurité
  • Des niveaux de sécurité cohérents dans toutes les localisations (pas de maillons faibles)
  • Une réduction des coûts grâce à un gardiennage humain plus efficace
  • Des coûts réduits grâce à la diminution du nombre de salles de contrôle et de l’espace requis
  • Une surveillance à distance avec commandes et contrôles distribués
  • Des rapports et des tableaux de bord automatisés couvrant l’ensemble du dispositif de sécurité

Détermination du retour sur investissement en matière de sécurité :

Les opérations relatives à la sécurité doivent aujourd’hui permettre de tirer parti de la puissance de l’automatisation pour 

prendre des décisions rapides et précises, en se basant sur des politiques et des procédures organisationnelles spécifiques. De nombreuses opérations de sécurité se sont développées au fil des ans avec l’introduction progressive de solutions ponctuelles.

D’un point de vue stratégique, les grandes organisations ont tendance à se concentrer sur le développement de leur stratégie de sécurité en vue de renforcer leur résilience opérationnelle, au lieu d’essayer simplement de réduire les coûts liés à la sécurité. La sécurité n’est plus seulement une question de gardes, de barrières, d’observation et de réaction : il s’agit d’automatisation, d’analyse et de contrôle proactif.

Les PSIM font désormais office de catalyseur pour assurer cette transition des solutions ponctuelles, qui reposent sur la surveillance constante et les interventions du personnel de sécurité, à une plateforme axée sur les données, qui gère de manière proactive le volume croissant d’informations parvenant à la salle de contrôle.

Les employés des organisations présentes dans le monde entier multiplient souvent les déplacements, localement ou à l’international. Plus que jamais, les entreprises doivent s’acquitter de leur devoir de protection envers ces voyageurs, et veiller à leur sécurité et à leur bien-être, quelle que soit leur destination. Pour ce faire, elles doivent les préparer aux risques et les informer tout au long de leur déplacement, en se tenant prêtes à leur fournir une assistance et un accompagnement si nécessaire.

L’importance d’une solution efficace de gestion des risques liés aux déplacements professionnels

Les risques liés aux déplacements ne cessant d’évoluer, la protection des voyageurs devient toujours plus complexe. Pour faire preuve d’une véritable résilience et maintenir leur conformité aux normes encadrant leur devoir de protection, les entreprises doivent déployer une solution de gestion des risques liés aux déplacements capable de proposer une vision complète des risques auxquels est exposé le voyageur, mais aussi de s’adapter à une situation évolutive.

Les piliers d’une solution efficace de gestion des risques liés aux déplacements professionnels

Pour être efficace, une solution de gestion des risques liés aux déplacements professionnels doit reposer sur trois piliers, correspondant aux trois étapes du déplacement : avant le départ, durant le déplacement et au retour. Si l’un de ces piliers est négligé, la sécurité du voyageur peut être compromise et l’entreprise pourrait être confrontée à des poursuites judiciaires ou des amendes pour non-conformité.

Avant le départ

Une solution efficace de gestion des risques liés aux déplacements professionnels intervient avant même le départ. Les organisations doivent notamment s’assurer que les politiques et procédures appropriées sont en place. Une fois ce point confirmé, elles doivent veiller à disposer de données claires, précises et actualisées en temps réel sur les risques connus ou éventuels, et mettre en place un plan permettant d’y faire face le cas échéant.

Durant le déplacement

Pendant un déplacement, les organisations doivent être en mesure de localiser les voyageurs, de communiquer avec eux et de les soutenir si un risque venait à émerger ou à se matérialiser. La mise en place d’une stratégie efficace de gestion des risques avant le départ est indispensable pour assurer la réussite du déplacement. À ce stade, l’efficacité technique de la solution peut être une question de vie ou de mort.

Au retour

Ce n’est pas parce qu’un déplacement est arrivé à terme que le travail s’arrête. Une solution efficace de gestion des risques doit mesurer les réussites et les points à améliorer afin d’aider les organisations à s’adapter aux menaces actuelles et à venir. Avec les données disponibles au retour, les organisations sont plus à même de déterminer ce qui fonctionne tout en maintenant les niveaux de conformité.

« La main-d’œuvre est désormais hybride et les déplacements professionnels se multiplient. Les fonctions et services avancés de gestion des risques liés aux déplacements proposés par Everbridge deviennent encore plus essentiels pour honorer le devoir de protection des entreprises et assurer leur résilience », souligne Julie Depp, directrice de la gestion des produits chez Everbridge. « Les clients cherchent à bénéficier d’une seule interface pour visualiser et gérer les événements critiques, les notifications de masse, les risques liés aux déplacements et les services d’assistance. Everbridge propose une réponse unique à ces besoins critiques. »

Everbridge pour la gestion des risques liés aux déplacements professionnels

Everbridge met tout en œuvre pour aider toujours plus les organisations à honorer leur devoir de protection en optimisant leur résilience. Cet engagement transparaît dans la nouvelle intégration complète de ses solutions de gestion des risques liés aux déplacements professionnels (TRM, Travel Risk Management) et de gestion d’événements critiques (CEM, Critical Event Management).

Cette fusion des plateformes TRM et CEM dans une même solution SaaS permet à Everbridge d’aider les entreprises, les établissements de santé et les administrations à améliorer leurs capacités en renforçant l’unification des données de déplacement, les informations avant le départ, les alertes granulaires aux voyageurs et la localisation dynamique. Ces capacités, combinées à une assistance médicale et sécuritaire internationale par l’intermédiaire d’un centre de réponse disponible 24 h/24 et 7 j/7, aident les organisations à créer de nouvelles normes conformes ou supérieures aux récentes directives ISO 31030.

Contactez-nous pour savoir comment Everbridge peut aider votre organisation à affûter ses capacités de gestion des risques liés aux déplacements.

En matière de communication de crise, le précepte « qui peut le moins, peut le plus » est souvent avéré. Pour faire passer un message, il convient de trouver un équilibre subtil entre différents canaux de diffusion, une fréquence appropriée et le type de message à transmettre. Un excès de communication peut effectivement avoir l’effet inverse de celui escompté. Everbridge possède de nombreuses années d’expérience en matière de collaboration avec des clients en situation de crise. Voici quelques enseignements que nous en avons tirés.

Adaptez le message au support

Il existe six outils couramment utilisés pour les communications d’urgence.  Ils ont chacun une utilité différente :

  1.     Alertes sans fil, impliquant généralement une alarme sonore
  2.     Appels téléphoniques vers les lignes fixes à domicile
  3.     Appels téléphoniques vers les téléphones mobiles
  4.     SMS (textos)
  5.     E-mails
  6.     Site web

Alertes sans fil

Les alertes sans fil sont très perturbatrices et doivent être utilisées uniquement quand il faut transmettre des informations critiques, concernant par exemple la nécessité de se mettre à l’abri ou d’évacuer une zone. Une utilisation excessive des alertes sans fil peut aboutir à une lassitude à l’égard des messages, qui se traduit par la déconnexion des destinataires.

Appels téléphoniques

Les appels téléphoniques et les SMS sont parmi les formes de communication les plus fiables. Ils doivent être utilisés pour les alertes un peu moins urgentes, mais qui nécessitent tout de même une action, comme le besoin de s’abriter ou de se faire tester. Une fois encore, prenez garde à l’effet de lassitude.

E-mails

Les e-mails offrent un bon moyen de diffuser des mises à jour régulières, par exemple sur une base quotidienne ou hebdomadaire. Ils doivent être utilisés pour les communications moins urgentes qui peuvent nécessiter des informations complémentaires telles que des liens ou des images. Précisez la fréquence à laquelle les destinataires peuvent s’attendre à recevoir des e-mails afin qu’ils les attendent avec impatience au lieu de le négliger.

Site web

Le site web est le pivot central des communications relatives à une crise en cours. Il fournit une base d’informations fréquemment mises à jour que les gens peuvent consulter quand ils en ont le temps.

Tout plan de crise efficace doit exploiter l’ensemble de ces outils de manière appropriée. Quelle que soit la situation, il est important d’éviter toute surcommunication, car ces canaux sont tous susceptibles de générer un effet de lassitude.

Assurez une coordination avec les autorités locales et régionales

Il est fort probable que les individus reçoivent des messages provenant de plusieurs entités (notamment l’État, les villes et les circonscriptions scolaires) assumant une certaine responsabilité quand une crise affecte une région étendue. Cela peut entraîner une lassitude à l’égard des messages si les communications sont répétitives ou trop fréquentes. Les organisations doivent rester en contact les unes avec les autres et s’abonner à leurs alertes respectives pour éviter ce genre de problème. Les régions voisines peuvent envisager d’échelonner les notifications afin d’éviter des répercussions indésirables telles que des embouteillages ou des achats effectués sous l’emprise de la panique.

Idéalement, les agences d’une région devraient adopter une approche standardisée au sein d’une plateforme unique de gestion des événements critiques (CEM, Critical Event Management) pour simplifier les communications croisées. Les abonnés à Everbridge peuvent par exemple choisir de partager automatiquement le contenu et la fréquence des communications entretenues avec leurs homologues en vue de minimiser les coûts administratifs.

Soyez bref et directif dans vos communications

« Le QI des individus a tendance à chuter dans une situation où le niveau d’anxiété frise la panique », explique Imad Mouline, directeur de la technologie chez Everbridge. Autrement dit, il n’y a pas de place pour la nuance en cas de crise.

Les messages doivent être simples, directifs et brefs. Imad Mouline recommande de subdiviser chaque message en trois parties, par exemple :

  1. À quelle situation ce message fait-il référence ?
  2. En quoi affecte-t-il le destinataire ?
  3. De quelle façon le destinataire est-il censé y réagir ?

Évitez les instructions ambiguës telles que « faites preuve de discernement ». Les gens n’ont pas nécessairement les idées claires. En cas d’urgence, ils veulent des instructions explicites.

Les messages urgents doivent être brefs et idéalement comporter moins de 30 mots, selon Imane Mouline. Les messages enregistrés transmis par téléphone doivent durer moins de 30 secondes et suivre également les trois directives énoncées ci-dessus. Lorsque vous communiquez de manière vocale, vous retiendrez plus efficacement l’attention si vous choisissez une voix connue de la communauté, comme celle d’un haut fonctionnaire, du directeur d’une école ou du chef de la police.

Utilisez tous les outils à votre disposition

Si votre service de CEM dispose d’une capacité de communication bidirectionnelle, servez-vous-en. Les sondages peuvent être utiles pour contrôler l’état de santé des individus et collecter des informations concernant leur emplacement et leur sécurité. Ils peuvent également permettre d’alerter à l’avance des employés qui risquent de s’absenter de leur travail afin d’ajuster les plans d’affectation en conséquence. Les agences municipales peuvent localiser et envoyer les premiers secours disponibles, et une plateforme CEM peut également servir à identifier rapidement les personnes qui sont disponibles pour prendre des quarts de travail supplémentaires si besoin.

Un point essentiel consiste à permettre aux destinataires de contrôler les messages. Par exemple, si vous effectuez un contrôle de l’état de santé, assurez-vous que les personnes y ayant répondu ne recevront plus le même message, même via d’autres canaux. Mettez-vous à la place du destinataire. Réfléchissez au type d’informations dont vous auriez besoin, à la fréquence et à la manière dont vous souhaiteriez recevoir ces informations. Malgré la pléiade de technologies dont nous disposons actuellement pour communiquer, il faut garder à l’esprit que les destinataires sont des êtres humains.

Au cours des dernières années, les organisations n’ont eu d’autre choix que de s’adapter continuellement, surtout lorsqu’il s’agit de protéger leurs employés en déplacement professionnel.

Par le passé, il suffisait pour les organisations de s’inquiéter de l’absence de passeports ou de pièces d’identités périmés, d’un rare cas d’intoxication alimentaire dans une compagnie aérienne, de retards météorologiques et de turbulences.

Aujourd’hui, l’augmentation du nombre de vols annulés, la réduction du personnel des compagnies aériennes, la fermeture des frontières, les tests de vaccination et la mise en quarantaine potentielle, entre autres, ont mis à rude épreuve les organisations qui cherchent à protéger leurs employés en déplacement.

Depuis plus de 30 ans, Anvil, une société du groupe Everbridge, aide les entreprises à protéger leurs employés en déplacement. En tant que leader dans le domaine du Travel Risk Management (TRM) et expert en solutions de gestion des risques liés aux voyages, une question importante demeure : de quelle manière les entreprises peuvent-elles mieux servir et protéger leurs employés dans un monde de plus en plus imprévisible ?

Bien que chaque entreprise soit unique, il est essentiel de commencer par une approche universelle de la gestion des risques liés aux voyages.

 

Qu’est-ce que l’ISO 31030 ?

L’ISO (Organisation internationale de normalisation) est une organisation internationale non gouvernementale et indépendante regroupant 167 organismes nationaux qui œuvrent à la normalisation de nombreux sujets au sein d’organisations internationales, d’organismes gouvernementaux et non gouvernementaux.

Le monde de la gestion des risques liés aux voyages (TRM) ayant radicalement changé ces dernières années et les voyageurs d’affaires étant confrontés à des menaces croissantes, l’ISO a publié le document ISO 31030:2021 Travel Risk Management – Lignes directrices pour les organismes.

L’ISO 31030 a été dérivée de la norme ISO 31000 sur le management du risque et a été conçue pour fournir aux organismes les lignes directrices nécessaires pour gérer et participer aux voyages d’affaires. Avant la création de l’ISO 31030, il n’existait pas de lignes directrices universelles pour la gestion des risques liés aux voyages (TRM). Les organisations devaient faire preuve de discernement dans la mise en œuvre de la politique et des procédures de sécurité des voyages, créant des lacunes dans les efforts plus généraux de gestion des risques liés aux personnes.

Selon la norme ISO, pour que les organisations créent efficacement une stratégie de gestion des risques liés aux voyages, elles doivent être capables de prévenir et d’évaluer les menaces potentielles, tout en développant simultanément des solutions et des règles de communication avec les employés pour les risques identifiés.

La norme ISO 31030 couvre tous les aspects des voyages d’affaires et est rédigée de manière à pouvoir être appliquée à différentes gammes de contextes organisationnels. Elle répond aux exigences en matière de voyages et de prévention du risque en fournissant des conseils aux entreprises qui cherchent à créer ou à améliorer l’aspect stratégique de leur TRM, tout en assurant la sécurité des employés en déplacement.

La normalisation du TRM par l’ISO s’applique à toute organisation, quel que soit son secteur ou sa taille, et comprend des conseils pour répondre à tous les niveaux de voyages d’affaires, y compris :

  • La planification des autorisations
  • La situation politique
  • L’évaluation du voyageur
  • Le transport
  • La destination
  • L’hébergement
  • Et plus encore

En appliquant cette nouvelle norme, les entreprises et leurs employés en déplacement peuvent d’ores et déjà commencer à en ressentir les bénéfices.

Traveler Location

Avantages de l’ISO 31030 pour les organismes

Le devoir de diligence reste toujours la responsabilité d’une organisation. En effet, elle se doit de protéger la santé, la sécurité et le bien-être de ses employés pendant les activités officielles sur le lieu de travail ou hors site. Les employés voyageant dans le monde entier, les organisations doivent respecter leurs obligations de diligence dans plusieurs juridictions et prendre en compte les risques supplémentaires qui accompagnent les employés en déplacement à l’étranger. A savoir que l’absence d’évaluation de ces risques peut entraîner une action en justice contre l’entreprise.

En normalisant la gestion des risques liés aux voyages pour les organisations, l’ISO contribue à créer et à promouvoir une culture dans laquelle les risques liés aux voyages sont officiellement reconnus, dotés de ressources adéquates et gérés efficacement. L’incorporation des normes ISO 31030 profite à une stratégie plus large de gestion des risques liés aux personnes de votre organisation en :

  • Protégeant le personnel, les données, la propriété intellectuelle et les actifs.
  • Réduisant les risques juridiques et financiers.
  • Permettant l’activité dans des lieux à haut risque.
  • Améliorant la réputation et la crédibilité de l’organisation, ayant un effet positif sur la compétitivité, la rotation du personnel et l’acquisition de talents.
  • Améliorant la confiance des travailleurs dans les dispositions de santé, de sûreté et de sécurité liées aux voyages.
  • Contribuant à la capacité de l’entreprise à organiser et à assurer la continuité de ses activités et sa résilience
  • Démontrant la capacité de l’organisation à contrôler ses risques liés aux voyages de manière efficace et efficiente, réduisant potentiellement les primes d’assurance.
  • Rassurant les partenaires commerciaux, les banques et les investisseurs devenant éventuellement plus enclins à financer les activités.
  • Permettant à l’organisation de répondre aux attentes des clients en termes de sécurité et de stabilité de leur chaîne d’approvisionnement.
  • Augmentant la productivité générale.
  • Contribuant à la réalisation des objectifs de développement durable en renforçant la dimension sociale de la durabilité.

Même avec ces avantages, redéfinir les politiques en Travel Risk Management peut être un défi. Heureusement, certains éléments peuvent aider à rendre la conformité à la norme ISO 31030 et la sécurité des voyageurs d’affaires plus faciles à gérer lorsqu’ils sont appliqués dans le cadre d’une stratégie plus large de gestion des risques liés aux personnes.

Redéfinir vos politiques de gestion des risques liés aux voyages en conformité avec la norme ISO 31030

Lorsqu’il s’agit de la mobilité des employés, le respect des responsabilités de diligence peut potentiellement impliquer l’ensemble de l’organisation. Cependant, les décisions concernant l’administration de la politique de gestion des risques liés aux voyages peuvent être reléguées à quelques responsables fonctionnels dument sélectionnés. Pour entreprendre une gestion des risques liés aux voyages de qualité, les organisations peuvent répartir la responsabilité des mesures de gestion des risques dans l’ensemble de l’entreprise.

Par exemple, les gestionnaires de voyages devraient personnaliser les paramètres de voyage dans leur système pour s’aligner sur les politiques de voyage de l’entreprise, comme les cotes de risque de la destination et du pays. Si l’ajustement d’un itinéraire ne correspond pas aux paramètres spécifiés, le système TRM doit être configuré pour envoyer des alertes au voyageur, au gestionnaire de voyages et au directeur régional responsable de la sécurité des voyageurs d’affaires.

Everbridge aide les entreprises à gérer les risques liés aux voyages et à se conformer à la norme ISO 31030

Pour résumer, avec l’élargissement des responsabilités en matière de devoir de diligence et l’augmentation des risques pour les voyageurs d’affaires, les entreprises doivent mettre en place de nouveaux moyens pour atténuer l’anxiété liée aux voyages d’affaires tout en s’assurant de garantir la sécurité des employés en déplacement.

Ainsi, en adoptant et en intégrant les lignes directrices normalisées de l’ISO en matière de GRT dans votre organisation, votre entreprise peut récolter plusieurs avantages. En effet, l’ISO établit des attentes claires ainsi que la propriété des différentes fonctions de GRT. Elle applique également un spectre complet de protection des voyageurs par le biais de la technologie de GRT. Par conséquent, elle permet d’assurer une sureté et une sécurité accrues des employés ainsi qu’une meilleure conformité globale avec les réglementations changeantes en matière de voyages.

Depuis plus de 30 ans, Anvil fournit des conseils et un soutien en matière de gestion des risques liés aux voyages aux organisations gouvernementales et non gouvernementales du monde entier. Faisant désormais partie d’Everbridge, ensemble, Anvil et Everbridge s’efforcent de revoir et d’améliorer la visibilité des risques et la connaissance de la situation grâce à des alertes d’incidents en temps réel, des mises à jour et des informations sur la sécurité mondiale.

En combinant les renseignements sur les risques mondiaux avec les données de localisation des employés et les communications multimodales, Everbridge et Anvil aident à protéger les employés qui voyagent tout en renforçant le devoir de diligence, en assurant la sécurité des voyageurs d’affaires selon les nouvelles normes ISO 31030, quelle que soit leur destination.

Si vous souhaitez savoir comment Everbridge peut aider votre organisation à répondre et à préparer aux attentes évolutives en matière de gestion des risques liés aux voyages dans le cadre de la norme ISO 31030, téléchargez “Successful Travel Risk Management : Protect your People and Achieve Organizational Resilience”.

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